Genus Hieracium L.

REM. — 1. – Les plantes doivent être déterrées avec soin. La présence ou l’absence de feuilles basilaires et de stolons constitue en effet un caractère extrêmement important. Les stolons peuvent manquer chez des individus jeunes ou mal développés d’espèces habituellement stolonifères.

          2. – Il faut toujours récolter plusieurs échantillons bien représentatifs de la population étudiée.

          3. – Il faut noter sur le frais la couleur des fleurs, des styles (jaune franc, jaune sale, livide ou noirâtre) ainsi que celle des feuilles sur les deux faces du limbe. Il convient de noter aussi si le limbe foliaire est maculé (muni de taches couleur lie de vin, à contour bien délimité) ou simplement teinté de rouge plus ou moins violacé, sans taches à contour net.

OBS. — 1. – Les espèces du sous-genre Pilosella s’hybrident assez fréquemment entre elles. Ont été signalés jusqu’à présent dans le territoire de la Flore (tous étant connus notamment de Belgique) : Hieracium bauhini × pilosella (H. ×brachiatum Bertol. ex DC. ; Syn. : H. ×leptophyton Naeg. et Peter), H. caespitosum × pilosella [H. ×macrostolonum G. Schneider ; Syn. : H. ×cernuiforme (Naeg. et Peter) Zahn ; une variante plus proche de H. caespitosum est nommée H. ×prussicum Naeg. et Peter, nom qui est prioritaire si on réunit les deux taxons], H. lactucella × pilosella (H. ×schultesii F.W. Schultz) et H. pilosella × piloselloides (H. ×florentoides Arv.-Touv.). D’autres hybrides sont à rechercher, particulièrement : H. peleterianum × pilosella (H. ×longisquamum Peter ; Syn. : H. ×pachylodes Naeg. et Peter).

         2. – Hieracium cymosum L. et H. calodon Tausch ex Peter (taxon intermédiaire entre H. echioides Lumnitzer et H. piloselloides) ont été observés à l’état introduit dans l’Eifel centr. On pourrait enfin rencontrer dans le S et l’E du territoire de la Flore H. auriculoides A.F. Láng, taxon intermédiaire entre H. bauhini et H. echioides ; il diffère notamment de H. bauhini par ses feuilles plus velues et portant des poils étoilés sur les deux faces du limbe ainsi que par son inflorescence peu glanduleuse.

OBS. — Les espèces du sous-genre Hieracium sont reliées fréquemment par des taxons intermédiaires. Certains de ceux-ci sont traités ci-dessous ; en plus, ont été signalés jusqu’à présent dans le territoire de la Flore : Hieracium diaphanoides Lindeb. (intermédiaire entre H. lachenalii et H. murorum) [Brab. or. (Pays-Bas), Mosan, Ard.] et H. wiesbaurianum (voir l’obs. 3 sous le n° 11). Sont à rechercher : H. laurinum Arv.-Touv. (intermédiaire entre H. sabaudum et H. umbellatum), H. onosmoides Fries (Ard. or. : Allemagne ; peut-être Eifel centr.) et H. saxifragum Fries (les deux derniers intermédiaires entre H. lachenalii et H. schmidtii).

OBS. — Hieracium racemosum Waldst. et Kit. ex Willd. a été signalé par erreur en Belgique et au G.-D. de Luxembourg, par suite d’une confusion avec H. sabaudum.

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