REM. — 1. – Les caractères de la corolle doivent être notés sur le vif : couleur, dimensions, forme de la lèvre inf., angle entre les deux lèvres, forme de l’éperon, etc. La macrophotographie est aussi particulièrement intéressante dans ce groupe.
2. – La préparation des Utricularia pour l’herbier se fait de préférence par flottaison, à la manière des algues et d’autres plantes aquatiques : on les étale dans l’eau sur une feuille de papier qui, après égouttement, est recouverte d’une feuille de papier pelure et mise à sécher dans la presse.
3. – L’identification des espèces est souvent très délicate à l’état végétatif. Comme certaines espèces ne fleurissent que très rarement, il est indispensable d’étudier les feuilles à la loupe binoculaire.
OBS. — 1. – Les Utricularia passent l’hiver sous forme de bourgeons subglobuleux à ellipsoïdaux, appelés hibernacles, longs de 2-12 mm, flottant ou coulant au fond de l’eau.
2. – Toutes les espèces se sont fortement raréfiées dans le territoire de la Flore. La plupart d’entre elles y sont menacées de disparition.