Genus Epipactis Zinn

REM. — La détermination des Epipactis est relativement délicate ; elle est souvent très difficile sur matériel d’herbier. L’examen du rostellum est particulièrement important ; il se fera si possible sur des fleurs en bouton ou très fraîchement écloses (que l’on pourra essayer de conserver dans l’alcool). Un rostellum décrit ci-après comme subsphérique se présente comme une perle opalescente, située immédiatement sous les pollinies et contenant, sous une paroi mince, une substance visqueuse (Fig. 5, p. 1009). Un insecte, quittant la fleur après avoir puisé le nectar, déchire gén. la paroi de ce rostellum et libère cette substance visqueuse qui fixe les pollinies sur sa tête ; cet organe ne peut plus guère, alors, être observé. On comprendra aisément que la forte réduction ou la disparition du rostellum, qui caractérise quelques espèces, traduit une évolution vers l’autofécondation, parfois cléistogame. Un critère pouvant être utile pour distinguer les plantes à fécondation croisée de celles où l’autofécondation est la règle est le suivant : chez les premières, les pollinies sont de consistance ferme et restent entières, alors que chez les secondes, elles sont granuleuses et ont tendance à se désagréger pour tomber sur le stigmate.

OBS. —1.–Epipactis dunensis (T. et T.A. Steph.) Godf., endémique très localisé d’Angleterre, a été signalé jadis par erreur dans le territoire de la Flore.

          2.–On a signalé dans le territoire de la Flore les hybrides Epipactis atrorubens × helleborine (E. ×schmalhausenii K. Richt.), E. atrorubens × palustris (E. ×pupplingensis K. Bell), E. helleborine × phyllanthes (E. ×bruxellensis P. Delforge) et E. helleborine × purpurata (E. ×schulzei P. Fourn.).

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